La question peut sembler bizarre à première vue, mais avec mon expérience dans le monde de l’investissement, je me rends compte que plus les gens investissent, plus ils adorent ça. La raison est simple : quand vous constatez que l’investissement dans votre actif financier vous met de l’argent frais directement dans vos poches sans grand effort de votre part, votre excitation grandit… souvent au détriment de votre envie de consommer. Et c’est une bonne chose.

Devenir investisseur en plaçant bien ses pions

Je vous donne un exemple concret. Sarah est employée de bureau pour le gouvernement. En poste depuis maintenant 14 ans, elle trouve sa vie confortable, mais peu stimulante. Elle n’a actuellement pas le projet de devenir investisseuse. Son plus grand plaisir est d’aller magasiner quand la fin de semaine arrive afin de dénicher des aubaines qui rempliront sa garde-robe. Pour Sarah, le fait de s’acheter de nouveaux souliers ou vêtements la comble de bonheur sur le coup, mais elle en désire toujours davantage, comme une petite drogue qui lui met le sourire au visage.

Est-ce mal, en soi, d’avoir de petits penchants pour le magasinage? Bien sûr que non, et la majorité des gens aiment se gâter. Le point est que toute chose doit être faite avec modération pour rester un plaisir, et qu’il ne faut pas recourir à l’endettement pour le faire (la carte de crédit), car sinon, le petit plaisir aura de lourdes conséquences financières et émotionnelles avec le temps.

Il y a quelques années, donc, j’ai fait la rencontre de Sarah puisqu’elle a reçu un héritage de 250 000 $ de sa mère qui venait de décéder. À ce moment, elle se trouvait riche, n’ayant jamais eu de montant si imposant dans son compte bancaire.

Après une consultation, nous avons bâti un plan financier avec elle, un vrai plan de vie pour des projets d’avenir, quelque chose qui répondait parfaitement à ses besoins. Sarah rêvait depuis longtemps d’avoir un petit chalet chaleureux dans les Laurentides et elle désirait aussi bâtir son indépendance financière de manière à non seulement vivre des prestations du Régime de retraite des employés du gouvernement et des organismes publics (RREGOP) à la retraite, son fonds de pension à prestation déterminée qui représentera 70 % de son revenu, mais bien d’avoir la possibilité d’obtenir plus de 100 % de son revenu.

Agissant comme partenaires avec elle, nous avons optimisé cet héritage de façon stratégique de la façon suivante :

  • Avec une partie de l’argent, nous avons réussi à lui trouver un petit chalet qu’elle a mis en location à court terme quand elle ne voulait pas l’utiliser.
  • Avec l’autre partie, elle a maximisé ses droits de cotisation au CELI, qui était vide jusqu’à ce moment.
  • De plus, nous avons regardé ensemble ses protections d’assurance vie, d’assurance maladies graves et d’assurance invalidité de manière à les optimiser et à protéger sa sécurité financière quoi qu’il arrive.
  • Enfin, nous avons bâti un fonds d’urgence représentant trois mois de salaire net qui sera disponible en cas de coup dur ou de besoin.

Vous me direz que c’est facile à faire, tout ça, quand on hérite de 250 000 $, mais je vous réponds que non, ce n’est pas facile. Ce n’est pas parce qu’il rentre de l’argent frais dans votre compte bancaire que vous développerez nécessairement de bonnes habitudes de consommation. C’est pourquoi vous devez vous faire accompagner par un expert si, pour vous, ce n’est pas une tâche évidente d’être discipliné et autodidacte à cet égard.

Un effort qui porte ses fruits…

Aujourd’hui, cinq ans plus tard, je suis extrêmement fier de voir le chemin parcouru par Sarah. Non seulement son CELI est-il maximisé, mais en plus, avec son rendement composé, elle va atteindre prochainement des gains de 100 000 $ à l’abri de l’impôt, un beau montant dont elle pourra bénéficier en plus de son fonds de pension pour la retraite. De plus, elle aime tellement son nouveau statut d’investisseuse en étant propriétaire de son chalet qu’elle le loue constamment quand elle ne l’utilise pas.

Le plus beau dans tout ça, c’est que maintenant, elle prend tellement plaisir à gérer son investissement immobilier, qui est très profitable, qu’elle désire en acheter un deuxième qui sera entièrement consacré à la location. Elle réalise que ce petit chalet comble quelques semaines de vacances ici et là dans l’année ainsi que quelques fins de semaine, mais qu’en plus, elle se met 15 000 $ supplémentaires dans les poches grâce à son excellent travail.

… et un goût qui se développe

Alors, la question que vous attendez tous : Sarah préfère-t-elle être investisseuse ou profiter du monde de la consommation?

Je mentirais en vous disant qu’elle a entièrement changé, car son péché mignon pour les nouveaux souliers est toujours là, mais maintenant, elle est consciente que ce n’est plus elle qui travaille fort pour se payer des souliers, mais bien ses locataires, et cela la satisfait au plus haut point!

Quand vous commencez à réaliser que de véritables actifs financiers, comme un portefeuille de placements, de l’immobilier ou votre propre entreprise, vous génèrent de l’argent chaque mois grâce à vos investissements et non grâce à votre temps travaillé, eh bien, votre bonheur s’accroît et vous aimez la sensation de votre nouvelle drogue d’investisseur actif!

Maintenant, si l’aventure de Sarah vous parle ou si vous souhaitez vous aussi goûter au plaisir de l’investissement, vous n’avez qu’une chose à faire : communiquez avec nous pour en jaser et voir comment notre équipe pourrait vous accompagner dans vos rêves.

 

Benoit Bérard

Le conseiller financier des gens aisés