Il n’est pas toujours nécessaire de prendre plus de risques pour accroître le capital dont on disposera dans 10, 20 ou 30 ans. Voici un aperçu de trois approches au potentiel parfois insoupçonné.
Stratégie 1
Cotiser en début d’année
Si vous effectuez votre cotisation en un seul versement une fois par année, il pourrait être important de le faire en début d’année. La raison est que, très simplement, le temps est l’un des facteurs les plus importants dans la croissance d’un REER. Chaque année additionnelle de rendement composé à l’abri de l’impôt peut faire une différence considérable, puisque le rendement « se compose » chaque année sur celui de l’année précédente. En cotisant tôt, on ajoute donc du temps additionnel à cette dynamique du rendement composé.
Comme on peut le voir dans le graphique suivant, une cotisation annuelle de 12 000 $ faite en début d’année plutôt qu’en fin d’année, en supposant un rendement annuel de 4 %, pourrait représenter une différence de près de 49 000 $ après 30 ans. Et si on attend cinq ans de plus? Le gain sera alors de 62 000 $. C’est comme si la personne avait cotisé cinq années de plus à son REER, sans avoir eu à le faire.
Stratégie 2
Cotiser régulièrement
La même logique voudrait que de cotiser tout au long de l’année devrait produire un résultat à long terme plus intéressant que des cotisations uniques faites en fin d’année. Le graphique ci-dessous, qui illustre également la troisième stratégie, permet de voir que c’est le cas. Par rapport à une cotisation unique de 12 000 $ faite en fin d’année, des cotisations mensuelles de 1 000 $ pourraient se traduire par un gain de quelque 30 000 $, 35 ans plus tard. Encore une fois, aucun sou de plus n’a été requis : seulement un changement dans les habitudes d’épargne.
Outre le fait qu’il pourrait être plus facile de cotiser de plus petits montants chaque mois, ce mode de cotisation, connu sous le nom d’épargne périodique, comporte un autre avantage : on constitue ainsi le portefeuille en procédant à des achats à différentes phases du marché, ce qui permet d’obtenir un coût d’achat moyen qui n’est ni le plus bas ni le plus haut et peut potentiellement atténuer l’effet de la volatilité des marchés sur le portefeuille.
Stratégie 3
Cotiser souvent
La troisième stratégie pousse simplement la logique un peu plus loin en prévoyant des cotisations aux deux semaines (par exemple à chaque paie), plutôt qu’au mois, à raison de 500 $ par versement. Ce simple changement de fréquence produit deux effets. D’abord, la cotisation annuelle totale se trouve augmentée, mine de rien, de 1 000 $ par année (26 x 500 $ = 13 000 $). Ensuite, elle permet de porter le capital-retraite, après 35 ans, à tout près d’un million de dollars, soit plus de 100 000 $ de plus qu’avec des versements annuels uniques.
Évidemment, ces calculs hypothétiques tiennent pour acquis que les cotisations sont immédiatement investies, par exemple dans un portefeuille diversifié de fonds communs de placement, et que le rendement est constant dans le temps – ce qui n’est jamais le cas. Néanmoins, ils démontrent que de simples ajustements dans les habitudes d’épargne peuvent se traduire par des gains appréciables sur une longue période.
Les sources suivantes ont été utilisées dans la rédaction de cet article.
Actualis, « Comment faire ses premiers pas dans le monde de l’investissement ? , Ce lien vous redirigera vers un site externe.».
Gérez mieux votre argent, « Calculatrice épargne REER , Ce lien vous redirigera vers un site externe.».
Maclean’s, « Here’s why investing at the start of the year is so important , Ce lien vous redirigera vers un site externe.».
RetireHappy, « The power of dollar cost averaging , Ce lien vous redirigera vers un site externe.».