La gestion du patrimoine, c’est aussi établir des stratégies pour réduire ses impôts au minimum et profiter au maximum des prestations auxquelles on a droit. Dans certaines situations, on peut presque n’avoir rien à verser au fisc. Voyez l’aboutissement d’un processus fiscalement avantageux en gestion du patrimoine pour quelques-uns de nos clients.
D’abord, quatre éléments vous mettent sur la bonne voie pour faire baisser vos impôts :
- Être un entrepreneur incorporé
- Travailler avec son conjoint ou sa conjointe
- Avoir des enfants
- Dépenser intelligemment
Quand vous répondez à ces critères, c’est simple, on veut profiter de l’ensemble des avantages que le gouvernement vous offre sur un plateau d’argent :
- Un faible taux d’imposition pour les familles à revenu modeste
- De généreux programmes d’allocations familiales
- Un régime d’épargne-études (REEE) à 30 % de rendement
- Un compte d’épargne libre d’impôt (CELI) sur les rendements des placements
- Un REER permettant d’investir à l’abri de l’impôt et d’ainsi réduire ses impôts au maximum
Bien que vous ne soyez pas dans l’obligation d’être entrepreneur ou de respecter tous les critères mentionnés ci-haut pour ne payer aucun impôt, tous ces points y contribuent grandement.
Entreprise riche, famille modeste
Prenons l’exemple de Jules et Julie, un couple dans la trentaine avec trois enfants, propriétaires d’une entreprise de gestion des médias sociaux et de campagnes de publicité.
Tous deux travaillent au sein de l’entreprise familiale et s’accordent un revenu de seulement 30 000 $ chacun. Cela leur permet de profiter des gros avantages des allocations familiales. Normalement, à ce niveau de revenu, on paye plus ou moins 20 % en impôt. Grâce aux allocations généreuses des gouvernements, notre couple gagnera près de 70 000 $ net dans ses poches par année, même s’il n’a retiré qu’un salaire de 60 000 $.
L’entreprise, quant à elle, n’est pas démunie pour autant : elle fait des bénéfices de 100 000 $/année. L’entreprise est imposée à un taux avantageux d’environ 15 %, soit le taux pour les entreprises qui comptent plus de 5500 heures travaillées par année et affichent un bénéfice maximum de 500 000 $.
Avec ces 100 000 $, un monde de possibilités s’offre à Jules et Julie, notamment des produits fiscalement avantageux en assurances de personne dans le but de protéger le couple advenant un accident, une maladie ou même un décès. Ils peuvent opter pour des produits de placements diversifiés pris à même leur compagnie de gestion, des investissements immobiliers ou même la possibilité de se verser une prime directement dans leur REER personnel.
Bref, ce qu’il faut comprendre ici, c’est que notre couple sort seulement 60 000 $ de sa société et que l’entreprise, quant à elle, fait plus ou moins 85 000 $ après impôt. Pensez-y : notre couple aisé gagne 160 000 $ par année de son dur labeur et en fin de compte, il reçoit 70 000 $ sur le plan personnel plus 85 000 $ pour la compagnie. Total global : 155 000 $ ?.
En connaissez-vous beaucoup, des gens qui gagnent 160 000 $ brut et qui, en fin de compte, se retrouvent avec 155 000 $ net? Moi, non!
Commencer par une analyse
C’est le genre de travail que mon équipe et moi effectuons. Nous analysons votre situation pour vous afin d’optimiser vos revenus familiaux. Notre équipe d’experts en comptabilité, en fiscalité, en droit et en gestion de patrimoine saura vous accompagner au fil du temps. Finalement, sachez que nous nous spécialisons dans la clientèle de gens aisés ou fortunés.
Cet article vous parle? N’hésitez pas à le partager, ou communiquez avec nous afin qu’on puisse vous orienter vers l’expert qui pourra répondre à vos préoccupations.
À bientôt,
Benoit Bérard
Le conseiller financier des gens aisés