Si je vous disais qu’en investissant 20 000 $ par année pendant seulement 10 ans, vous pourriez obtenir une protection d’assurance vie immédiate de 1 100 000 $ et l’accès à 395 000 $ après 20 ans? Et si, par-dessus tout, il était possible de sortir de l’argent sans payer d’impôt, et ce, de manière totalement légale, trouveriez-vous cela trop beau pour être vrai? C’est pourtant ce qu’offre l’assurance vie entière avec participation.
Certains assureurs se spécialisent auprès des gens aisés et fortunés afin de leur trouver des façons très avantageuses d’investir. Les solutions peuvent passer par les avantages fiscaux que confère l’assurance vie.
À la fois assurance et investissement
D’abord, il faut comprendre que le capital-décès de l’assurance vie est non imposable. Donc, si votre couverture est de 1 100 000 $ et que vous décédez le premier jour de votre contrat, par exemple, eh bien, votre bénéficiaire recevra ce montant exempt d’impôt.
Ensuite, ce qui est le plus intéressant dans le contrat d’investissement de l’assurance vie entière avec participation, c’est que vous participez aux bénéfices de la compagnie d’assurance. Quand celle-ci fait de l’argent, vous en faites aussi. Comment? Par l’entremise du compte des participations, où l’ensemble des primes des assurés sont versées annuellement. L’objectif ici est d’utiliser la mise en commun de toutes les primes d’assurance pour que la compagnie :
- fasse des investissements payants qui ne sont habituellement pas accessibles aux communs des mortels;
- paie ses dépenses telles que l’impôt, les retraits, les avances sur les contrats, les rachats des propriétaires de police, les prestations de décès versées aux bénéficiaires et les versements aux actionnaires;
- verse tout le reste de l’argent aux titulaires de contrat — donc vous et moi — par l’entremise des participations.
C’est le conseil d’administration de la compagnie d’assurance qui détermine le montant des participations lors d’une rencontre annuelle. Ce qui se distingue des autres placements, ici, c’est la constance des rendements. Dans les 10, 20 et même 30 dernières années, les rendements n’ont presque jamais été inférieurs à 6 %, à l’exception de 2008, où le rendement a été de 4,8 % (une année qui a été très difficile pour l’économie, les bourses ayant perdu jusqu’à 50 % de leur valeur en une seule année). Ce qu’on peut observer avec les participations, c’est non seulement la constance des rendements, mais leur stabilité. Par exemple, lors d’une excellente année, on fera 7,2 %; lors d’une année normale, 6 % et lors d’une mauvaise année, 4,8 % — ce qui est beaucoup moins volatil que la bourse en général.
Autre point important : seulement environ 20 % des milliards de dollars de primes investis chaque année dans ces produits d’assurance sont investis dans les actions de grandes entreprises, et le reste est placé dans des véhicules financiers très stables. À la base, le but d’une compagnie d’assurance est de protéger le patrimoine des gens par l’assurance vie et d’être rentable. Si elle dégage des profits, les titulaires de contrat en bénéficient aussi.
Que faire avec les profits reçus?
Maintenant qu’on reçoit nos participations annuelles, comment peut-on les utiliser? Le plus souvent, elles servent à acheter des B.A.L. (bonifications d’assurance libérées), ce qui consiste à se procurer une nouvelle protection d’assurance vie avec valeur de rachat sans verser un sou de plus. C’est ainsi qu’on accroît d’année en année notre capital-décès, d’une part, mais aussi nos valeurs de rachat, d’autre part, donc notre épargne, notre investissement dans le cadre de notre contrat.
Il existe une multitude de façons d’utiliser ses participations, et je peux vous en parler de vive voix si cela vous intéresse. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’elles sont acquises à vie, peu importe les performances futures des marchés. « WOW! », vous direz? Eh bien, oui, chacune des participations versées est cristallisée pour toute la durée de votre contrat d’investissement.
Un autre point intéressant à mentionner concernant l’assurance vie entière avec participation, c’est qu’en tout temps, vous êtes libre de l’arrêter, de reprendre votre investissement selon sa valeur de rachat, de l’utiliser pour emprunter ou de vous en servir pour payer vos primes, si vous le souhaitez. Ce produit comporte une très grande flexibilité que je peux vous expliquer davantage lors d’une rencontre.
Qui peut se permettre d’investir dans une assurance vie entière avec participation?
Tout le monde qui répond à ces trois grands critères peut se procurer ce type de produit. Il faut avoir :
- un besoin d’assurance vie;
- une capacité d’investir au moins 5000 $ par année afin de bénéficier de tous les avantages qui s’y rattachent;
- une très bonne santé, car vous devrez passer une évaluation de santé rigoureuse afin que la compagnie d’assurance vous accepte.
Ce produit devrait faire partie du plan successoral ou de retraite des propriétaires d’entreprise incorporée, car de nombreux avantages fiscaux sont à leur portée. Après tout, bien que l’on veuille du rendement, on ne veut pas risquer notre argent et on cherche à réduire au minimum l’impôt à payer au retrait.
Pour reprendre mon exemple du début, en investissant 20 000 $ durant 10 ans, vous obtenez 200 000 $. Grâce au compte de participation, ce montant aura pratiquement doublé pour passer à 395 000 $ en 20 ans. Cette somme peut ensuite servir de garantie pour contracter un prêt dont les intérêts seront déductibles d’impôt. Vous pouvez ainsi utiliser jusqu’à 90 % de votre valeur de rachat. Et si, par malheur, vous décédiez entre-temps, votre bénéficiaire obtiendra le capital-décès de 1 100 000 $ dans sa presque totalité, libre d’impôt. Une belle façon d’utiliser légalement la machine fiscale à votre avantage.
Prenons un autre exemple concret. Disons que Michel, 70 ans, possède une entreprise incorporée ayant des liquidités de 1 000 000 $. S’il décède, le fisc prendra malheureusement 50 % en impôt. Par contre, en investissant ce million dans une assurance vie, non seulement Michel pourra utiliser légalement le montant de la valeur de rachat au moyen d’un prêt garanti, mais la prime d’assurance versée à ses bénéficiaires sera non imposable. Intéressant!
Je tiens aussi à sensibiliser les propriétaires de multilogements, car ce produit pourrait être très avantageux afin de limiter l’impôt sur le gain en capital au décès. Votre investissement pourrait même devenir gratuit si vous vous qualifiez au PFI (plan de financement immédiat), mais vous devez avoir une valeur nette réelle d’au moins 300 000 $ pour vous en prévaloir.
Une bonne analyse avant de se lancer
Enfin, je dirais que ce produit est très simple dans son ensemble, mais en même temps très complexe. Une analyse des besoins complète s’impose donc avant de se lancer. Ensuite, avec mes experts, nous magasinerons auprès de l’ensemble des assureurs sur le marché et vous reviendrons avec nos meilleures recommandations selon vos besoins et votre capacité financière. En effet, le produit est modulable et l’investissement peut varier de 5000 $ à quelques millions par année pour certains riches investisseurs.
Si vous avez aimé cet article, je vous invite à le partager, car mon travail n’est pas simplement d’écrire, mais bien de prendre le temps de vous informer et de vous enseigner des notions pour que vous soyez mieux outillé dans vos décisions financières et d’affaires.
Votre conseiller,
Benoit Bérard