Que vous soyez travailleur autonome ou propriétaire d’entreprise, sachez que vous ne deviendrez jamais riche sans produire de bénéfices et sans augmenter la valeur de votre actif. Les bénéfices, épargnés ou investis de façon quotidienne, sont ce qui permet d’accumuler avec le temps un« magot financier ».

Bénéfices

Votre entreprise doit pouvoir générer des bénéfices éventuellement, sinon vous ne ferez qu’échanger votre temps contre de l’argent, comme un salarié. Par exemple, un franchisé d’un restaurant Subway est un employé déguisé, car s’il se dégage un salaire de 50 000 $ ou de 100 000 $ par année avec son seul restaurant, il aura tout simplement acheté un emploi. Par contre, si ce propriétaire exploite 5 restaurants Subway et qu’un gérant s’occupe de chacun d’eux, il pourra non seulement se verser un salaire en échange de son temps travaillé, mais aussi récolter des bénéfices à raison de 100 000 $/année, peut-être. C’est ainsi que la magie s’opère, car ce profit lui servira soit d’épargne pour bâtir sa richesse, soit de levier pour acheter d’autres restaurants.

Valeur de l’actif

Dans le cas qui nous concerne, la valeur de l’actif est la valeur de chaque restaurant calculée en multipliant les bénéfices et le salaire par un certain coefficient établi selon le marché. Par exemple, si l’ensemble des bénéfices et du salaire est de 200 000 $ et que le coefficient est de 4, un chiffre réaliste, il pourra vendre ses restaurants 800 000 $ chacun. Ce n’est qu’une estimation, mais le propriétaire à succès gagne sur deux plans, soit les bénéfices et l’augmentation de la valeur de ses actifs.

Et les travailleurs autonomes?

Maintenant, si vous êtes vous-même votre entreprise (entrepreneur ou travailleur autonome) et que sans vous, elle ne vaut pas grand-chose, vous devez redoubler d’efforts pour gagner davantage et espérer bâtir un plan de sortie gagnant. Prenons l’exemple d’un de mes amis qui est courtier immobilier et gagne 500 000 $/année. Pour son industrie, il réussit très bien, et se trouve même parmi les meilleurs courtiers du Québec. Par contre, quand on enlève les dépenses, on se rend compte qu’il a en réalité 200 000 $ dans ses poches. En plus ,étant deux associés, chacun se verse 100 000 $ pour maintenir son train de vie. En fin de compte, que reste-t-il? Rien! Combien d’argent ont-ils amassé durant l’année et combien leur entreprise vaut-elle s’ils la vendent? Je ne pourrais pas vous dire, mais même si leurs commissions s’élèvent à plus d’un demi-million de dollars, ils vivent réellement comme beaucoup de salariés.

Ce pourrait être le même constat avec un médecin qui gagne 400 000 $ par année. Si son train de vie est à la hauteur de ce montant, non seulement il ne fera pas de bénéfices et n’épargnera rien, mais en plus, quand il prendra sa retraite, il ne pourra pas vendre sa clientèle, car son entreprise n’a pas de valeur sur le marché.

Ce qu’il faut retenir, c’est que les personnes qui s’enrichissent vraiment sont celles qui retirent des profits concrets, du vrai argent libre après déduction des dépenses, et qui travaillent à augmenter la valeur de leur actif. C’est presque magique : pour chaque dollar de bénéfice, si votre entreprise est valorisée à 4 fois les bénéfices dans votre industrie (c’est-à-dire que le marché est prêt à payer 4 fois vos profits pour acheter votre entreprise), eh bien, 1 $ vaudra 4 $, soit 400 % de profit pour chaque dollar investi. Wow!

Pour ma part, je peux vous aider à obtenir un rendement plus modeste de 5 à 6 %/année, mais surtout à planifier votre revenu de retraite avec vos millions accumulés au fil des ans. Cependant, sachez qu’à la base, c’est votre production qui compte, donc si votre entreprise génère 50 000 $/année, appelez-moi et nous ferons en sorte que ce montant soit bien investi et grandisse. Pour le commun des mortels, la bourse ne rend pas riche, mais elle protège votre argent contre l’inflation et vous procure tout de même un rendement qui fera en sorte que le capitali doublera en 12 à 14 ans.

Enfin, que vous soyez propriétaire d’entreprise, travailleur autonome ou salarié, pensez bénéfices. Oui, même un salarié peut – et doit – viser l’indépendance financière, donc si vous gagnez 50 000 $/année, pensez à dégager entre 10 et 20 % de profit par année, soit de 5 000 à 10 000 $ annuellement que vous investirez dans les marchés boursiers.

Au plaisir de vous rencontrer pour bâtir votre plan!

Votre coach,

Benoit Bérard