Comme le dit si bien le proverbe, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Pour déterminer dans quels paniers nous allons placer les vôtres, nous commençons par établir votre profil d’investisseur. Ensuite, nous bâtissons le portefeuille selon votre tolérance au risque et votre horizon de placement. L’investissement est finalement réparti en classes d’actifs de façon sectorielle et géographique, ce qu’on appelle la « diversification ». Pourquoi cela?
La réponse est très simple : pour minimiser le risque et ainsi réduire la volatilité. Quand on choisit seulement une action, on décide d’investir 100 % de l’argent dans une seule compagnie d’un seul secteur et dans une seule région. Si le titre se porte bien, tout va pour le mieux. Par contre, s’il baisse et perd 50 % de sa valeur en bourse, eh bien, on peut mal dormir!
Avec une bonne diversification, on investit le même montant, mais dans 50 compagnies à actions et peut-être 50 sortes d’obligations différentes. Les 50 titres sont ciblés selon plusieurs critères de sélection et l’objectif du fonds. Ils peuvent être émis par des entreprises du Canada, des États-Unis ou d’ailleurs dans le monde; par de petites, de moyennes ou de grandes entreprises dans le secteur des technologies ou de la consommation de base, par exemple.
Comment les fonds sont-ils sélectionnés?
Les fonds qui composent le portefeuille diversifié sont sélectionnés à l’aide d’un processus de ciblage fait par notre cabinet. Nous nous basons sur 25 critères de sélection pour choisir ce qui convient le mieux parmi plus de 8000 fonds offerts sur le marché. Après que l’équipe d’experts a filtré ces fonds, il n’en reste que 200 avec lesquels nous bâtissons les portefeuilles de nos clients, dont nous assurons la diversification. Dans les faits, nous rejetons 97,5 % de l’offre de fonds pour nous concentrer sur les 2,5 % qui sont optimaux.
Selon leurs objectifs, leur profil d’investisseur et nos recommandations, nos clients font des choix éclairés qui correspondent à leurs besoins. À partir de là, leur portefeuille est diversifié sur plusieurs plans; leur argent est investi dans les meilleurs fonds, peu importe la maison de fonds ou la banque. Ils ont toujours accès à ce qu’il y a de mieux. Par exemple, il n’est pas rare qu’un client ait un compte avec SFL placements à partir duquel on investit dans plusieurs institutions comme Fidelity, Mackenzie, la Banque TD, etc.
Revoir la diversification périodiquement
Enfin, une fois que le portefeuille de placements est bien diversifié, il ne faut pas le tenir pour acquis, car tout évolue. Nous devons prendre le temps de revoir notre portefeuille et sa diversification. Ce n’est pas parce qu’il a connu un bon rendement ces cinq dernières années que les cinq prochaines seront aussi performantes. Bien souvent, l’erreur des banques et de certains conseillers est de laisser pour toujours les placements du client dans des fonds qui étaient performants et recommandés à l’époque, mais qui, aujourd’hui, ne sont plus du tout recommandés pour diverses raisons. Ainsi, il est très sage de prendre ne serait-ce que deux heures de son temps afin de revoir la diversification de son portefeuille avec son conseiller de confiance.
Enfin, votre conseiller est comme votre médecin : il doit vous connaître, connaître votre profil de santé financière et vous suivre dans le temps. Donc, si votre conseiller change constamment, il serait peut-être temps de demander un deuxième avis!
Votre coach,
Benoit Bérard