C’est exactement le sujet qui amène la plupart des entrepreneurs à ouvrir leur cœur. Chez eux, la passion est au rendez-vous. Les objectifs ne leur font pas peur. Des défis, ils en mangent et des projets, ils en ont plus que quiconque. Pourquoi est-ce ainsi?

Je vais vous raconter mon histoire. À neuf ans, j’étais propriétaire du club de baseball des Expos de Montréal. À 12 ans, j’ouvrais des magasins de vêtements à l’échelle nationale. À 15 ans, j’étais propriétaire d’un restaurant McDonald et à 17 ans, j’avais un circuit de machines distributrices à travers le Québec ainsi que 5 restaurants Subway. À partir de 19 ans, j’étais spéculateur en bourse et je négociais des millions en actions cotées en cents en plus de gérer mon parc immobilier de 1000 appartements dans le Grand Montréal. Enfin, à 22 ans, j’ouvrais mon cabinet de services financiers qui allait devenir aujourd’hui l’un des plus performants au Canada. Maintenant âgé de 39 ans, j’aide d’autres gens à bâtir leur indépendance et leur sécurité financières, et je leur demande à mon tour : « Parle-moi de ta business. »

Vous trouvez cette histoire abracadabrante? Résumons les faits et vous comprendrez.

À 9 ans, dans le sous-sol chez mon oncle, à Delson, sur la Rive-Sud de Montréal, je me suis trouvé seul avec un jeu de Monopoly. C’est à ce moment précis que m’est apparue l’idée extraordinaire d’utiliser l’argent pour « faire comme si ». Je suis devenu le propriétaire des Expos : il fallait faire payer l’ensemble des clients venant à la partie et mangeant à la concession alimentaire, payer les dépenses d’employés, puis compter l’argent de la journée et voir combien il me restait en profits. Dans ma tête, j’étais le propriétaire des Expos. Vraiment? Non, mais le rêve était là…

À 12 ans, je suis allé magasiner aux Promenades Saint-Bruno avec ma mère — une soirée mère-fils passée à faire des courses et, surtout, à manger à la foire alimentaire, pendant que papa jouait au racquetball avec son cousin. Bref, une question me vient à l’esprit : « Maman, cette robe à 79,99 $, combien a-t-elle coûté à fabriquer? » Ma mère, ne connaissant pas grand-chose au prix coûtant des vêtements, a joué le jeu : « 30 $, peut-être », me répond-elle. Et moi de relancer : « Maman, combien coûte le loyer ici? » Elle répondait à toutes mes questions, et Dieu sait combien j’en posais. À partir de ce moment, après plusieurs calculs, j’étais devenu propriétaire d’une grande chaîne de vêtements. Pourquoi? Parce que j’étais passionné.

À 15 ans, embauché au McDonald, sur le boulevard Taschereau, à Brossard, j’étais concentré sur l’objectif de devenir l’employé modèle du mois. Je prenais mon travail tellement au sérieux que j’ai grimpé les échelons jusqu’à devenir propriétaire du restaurant. Oups! Ai-je dit propriétaire? En fait, c’est ce à quoi j’aspirais à l’époque. J’étais encore une fois passionné, rêveur et motivé par l’action.

Je pourrais continuer à vous expliquer mon parcours longtemps ainsi, mais je doute de pouvoir garder votre attention jusqu’à la fin. La morale de l’histoire est qu’aujourd’hui, à 39 ans, j’ai la chance d’être le coach financier, le mentor et le conseiller en gestion et en protection du patrimoine de plusieurs propriétaires d’entreprises, travailleurs autonomes et particuliers. Je vous assure que quand je leur pose la question « Veux-tu me parler de ta business? », mes yeux s’illuminent et je vis leur passion autant qu’eux ou presque.

Enfin, sachez que, peu importe si nos chemins se croisent un jour, mon cœur sera toujours ouvert aux passionnés, aux rêveurs, aux décideurs, aux gens d’action et, surtout, aux personnes de cœur ❤.

Sur ce, je vous invite à commenter et à aimer cet article, ainsi qu’à y réagir, car la vie est belle et vous êtes beaux à voir, ma gang de passionnés!

Votre coach

Benoit Bérard